Les promoteurs d’élevage (embouche, volaille, porcs, etc.) et ceux des produits forestiers non ligneux, renforcent leurs connaissances

La période du 07 au 10 mai 2018 a été marquée par l’organisation d’une session de formation des promoteurs de micro-projets d’élevage et ceux des produits forestiers non ligneux des provinces de Loroum, du Yatenga, du Zondoma et du Passoré, sur la thématique de Gestion environnementale dans la conduite et l’exploitation de leurs micro-projets. Cette formation qui s’est tenue à Yako (chef-lieu de province du Passoré), a été animée par des experts du Centre Africain d’Assistance Technique pour le Développement Durable (CENATD).
La période du 07 au 10 mai 2018 a été marquée par l’organisation d’une session de formation des promoteurs de micro-projets d’élevage et ceux des produits forestiers non ligneux des provinces de Loroum, du Yatenga, du Zondoma et du Passoré, sur la thématique de Gestion environnementale dans la conduite et l’exploitation de leurs micro-projets. Cette formation qui s’est tenue à Yako (chef-lieu de province du Passoré), a été animée par des experts du Centre Africain d’Assistance Technique pour le Développement Durable (CENATD).
L’ouverture de la session de formation a été présidée par Mme TANDAMBA Céline Agent de Développement Provincial CRA Nord accompagnée de M. TOU Zoumana, Conseiller Technique Permanent à la CNA et de Madame SIMPORE Constantine, agent des eaux et forêt à la Direction provinciale en charge de l’environnement du Passoré. Après avoir situé le contexte de la formation sur les pratiques de gestion environnementales et sociales , elle a souhaité la bienvenue à tous les participants. Enfin, il a donné l’intérêt de la session qui s’est déroulée durant quatre (04) jours.
Au total 49 producteurs dont 21 femmes (éleveurs et exploitantes des Produits Forestiers Non Ligneux) ont suivi avec assiduité les différents modules qui ont été développés par l’équipe du CENATD.
Pour la démarche méthodologique, elle a été basée sur l’utilisation de photos et images illustratives des pratiques d’élevage et des pratiques d’exploitation des PFNL. A l’issu des travaux en groupes suivis de la plénière, cette approche méthodique a servi de base pour captiver la motivation et la participation des participants. Il a été aussi question d’attirer leurs attentions sur les implications environnementales des activités anthropiques : leurs conséquences et contributions aux changements climatiques afin de situer le bienfondé de la présente session de formation. Le but de cette pratique pédagogique était de captiver et d’intéresser les participants au contenu des enseignements qui leurs seront dispensés.

Les acquis journaliers enregistrés du déroulement de la session de formation, se présentent comme suit :

• la première journée a été consacrée à la prise de contact entre les formateurs et les participants et la vérification de la présence des participants attendus.
  Par la suite, l’équipe de formateurs a abordé la formation avec le Module 1 sur la Gestion Environnementale. L’introduction au module a porté sur l’importance des micro-projets, leurs processus de mise en œuvre, leur cadre législatif, règlementaire et institutionnel.
• la deuxième journée a été consacrée au module 2 sur les Impacts de la mise en œuvre des projets sur l’environnement et le social. Ce module a permis d’aborder les bienfaits des micro-projets d’élevage et d’exploitation des PFNL. Il s’est agi également de développer les méfaits/impacts de la mise en œuvre des micro-projets sur l’environnement.
• à la troisième journée, les formateurs ont abordé le module 3 portant sur les Bonnes pratiques en matière d’environnement. Il a été question de développer sur les mesures d’atténuation/réduction et de gestion des impacts et des risques dans l’exécution des micro-projets.
• la dernière journée a été consacrée à la formation sur le Plan de Gestion Environnementale et Sociale. Ce module a traité de l’intérêt du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES). Il a abordé également les bonnes expériences favorisant une meilleure mise en œuvre du PGES des projets.
  Une visite terrain d’un atelier d’embouche est venue renforcer le contenu théorique de la formation. De retour en salle, les formateurs sont revenus sur certains aspects des différents sous thèmes de la formation pour évaluer le niveau de compréhension des participants (annexe 2) et apporter plus d’éclairage sur les points non maîtrisés (remédiation globale et finale).
  Ensuite s’en est suivie l’évaluation de la formation qui a permis d’aboutir à des résultats très satisfaisants dont leur analyse indique que la formation a été positivement appréciée dans l’ensemble par les participants.